Montréal, ville de femmes

Et si l'on renommait les stations du métro de Montréal en hommage aux pionnières de la ville? Montréal, ville de femmes célèbre des femmes remarquables, souvent méconnues, qui ont marqué notre histoire et notre société.

Reconnaître la contribution des femmes

La carte alternative du métro Montréal, ville de femmes célèbre la contribution majeure des femmes dans la construction de la métropole et dans sa prospérité sociale, culturelle et économique. Une initiative de la chercheuse et autrice Chantal Ringuet, en cocréation avec l’Université de Montréal et en partenariat avec la Société de transport de Montréal (STM), cette carte transforme notre imaginaire de la ville dans une perspective féministe et inclusive. S’inscrivant en continuité avec la démarche de Rebecca Solnit et Joshua Jelly-Schapiro dans New York. City of Women (2016), elle fait converser le passé, le présent et le futur, tout en révélant la dynamique interne qui caractérise la métropole, celle-ci se fondant sur l’énergie vibrante que de nombreuses femmes y apportent depuis deux siècles en promouvant le dialogue, l’équité et la justice sociale. Elle permet aussi de découvrir des volets cachés et captivants de l’histoire de Montréal.

En reconnaissant l’œuvre de 73 femmes qui incarnent, chacune à leur manière, des valeurs d’avancement et d’innovation, et qui ont marqué de leur empreinte la métropole depuis sa constitution en tant qu’entité politique en 1831, cette carte participe au rayonnement de leur vision du monde à Montréal et, de manière plus vaste, au Québec et au Canada, à une époque où l’on assiste à une érosion des droits des femmes partout sur la planète.

Le projet de recherche-création Montréal, ville de femmes contribue à la réalisation des objectifs suivants, tous arrimés aux missions et aux valeurs de l’Université de Montréal :

Mot du vice-recteur

« Avec ce projet, Montréal devient la première ville francophone à posséder sa carte du métro en « ville de femmes ». Porté par une vision de reconnaissance et d’équité sociale, il permet d’affirmer le leadership de l’Université de Montréal en tant qu’université de langue française rassembleuse à une époque où les droits des femmes et les droits humains en général sont érodés, et les démocraties, fragilisées. »

Jean-François Gaudreault-DesBiens,
vice-recteur à la planification et à la communication stratégiques

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Mot de l'idéatrice

« Nous avons voulu mettre en lumière les contributions de femmes parfois méconnues du grand public, mais dont l’œuvre ou l’action a été déterminante, par exemple, parce qu’elles ont participé à briser des plafonds de verre imposés historiquement aux femmes ou parce que leur parcours est marqué par l’humanisme ou l’inclusion sociale. »

Chantal Ringuet,
idéatrice du projet

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Mot de la STM

« Après plus de 30 ans à évoluer au sein d’un secteur traditionnellement masculin, je sais que le changement de mentalités nécessite du temps et du courage. C’est pourquoi je suis honorée que la STM soit partenaire de ce projet inspirant qui met de l’avant des femmes ayant marqué, voire transformé Montréal, grâce à leur détermination! »

Marie-Claude Léonard,
directrice générale de la Société de transport de Montréal

Comité consultatif

Un comité consultatif composé de membres de la communauté de l’Université de Montréal a accompagné l’idéatrice dans la sélection des femmes, décédées ou vivantes, qui sont honorées ici. Ces femmes ont joué un rôle déterminant dans la mise en œuvre de ce projet.

  • La vice-rectrice associée aux relations avec les Premiers Peuples Annie Pullen Sansfaçon.
  • La diplômée et muséologue Estelle Brunet.
  • L’animatrice et diplômée Sophie Fouron.

Remerciements

Nous tenons à remercier Rebecca Solnit, intellectuelle et autrice, et Joshua Jelly-Schapiro, professeur à l’Université de New York, de nous avoir permis de produire une version montréalaise de la carte New York. City of Women.

Nous remercions également Regina Galasso, professeure agrégée au College of Humanities and Fine Arts et directrice du Translation Center de l’Université du Massachusetts à Amherst, pour les discussions préliminaires que nous avons eues à ce sujet.

Merci aux familles, aux proches, aux organisations et aux entreprises qui nous ont appuyées pour rendre hommage à des femmes d’exception. Merci, enfin, à toutes les personnes œuvrant au sein de l’Université de Montréal et de la Société de transport de Montréal, qui ont rendu possible la réalisation de ce projet.

Lors de l’élaboration du projet, nous avons tenté d’identifier et, le cas échéant, de joindre les ayants droit des femmes qui y sont honorées. Malgré nos efforts, certaines de ces personnes n’ont pu être retracées.